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Rapport d’activité 2017

Rapport d’activité 2017

Rapport d’activité 2017

Vocation et Inspiration de la fondation des EDC
La Fondation des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens a pour objet de conduire, promouvoir et soutenir toute action d’intérêt général à caractère social et philanthropique permettant d’ordonner la vie économique autour de l’homme et du bien commun. Son inspiration est la pensée économique et sociale chrétienne.
Ses champs d’action prioritaires sont l’accès des jeunes à l’emploi et la promotion des dirigeants qui s’engagent pour une économie au service de l’Homme.
La Fondation a vu le jour en 2011 à l’initiative des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (Les EDC). Depuis très longtemps et en particulier depuis la crise de 2008 le Bureau National des EDC avait ressenti cette demande à agir dans la société et il l’a lu comme un appel. Comme un élargissement, voire un accomplissement de la vocation spirituelle du mouvement.
La fondation des EDC et le réseau AGIR avec les EDC auquel elle a donné naissance en 2016 en sont aujourd’hui les outils : le mouvement donne ainsi à ses membres les moyens de mener des actions concrètes dans le prolongement des réflexions qu’il conduit lui-même sur des sujets de société.

Informations clés
Depuis 2011 : 39 projets soutenus dans toute la France grâce à 110 donateurs pour plus de 700 000 euros au 31/12/17 (40 projets et 840 000 euros engagés au 28/02/18) [1]
En 2017 : 10 projets soutenus grâce à 39 donateurs (-27%) pour près de 200 000 euros (+42%). 283 000 euros de dons reçus (+37%)
Répartition entre les causes soutenues en 2017 :
36% à l’acquisition d’un savoir-faire professionnalisant et d’un diplôme pour de jeunes décrocheurs.
24% à l’accompagnement de jeunes sur un chemin vers la vie active (socialisation, orientation)
20% à la promotion de la pensée sociale chrétienne et au développement des bonnes pratiques économiques et sociales en entreprise et dans la société
10% à la mise en activité professionnelle de jeunes éloignés de l’emploi.
10% à l’expérimentation de l’entrepreneuriat par des jeunes en formation.

Le prix Philibert Vrau a été remis à Hervé Baulme, dirigeant d’ECODAIR
Deux prix « pensée sociale chrétienne » ont été remis pour la première fois à Bertrand Caille (Caille SA) et Pierre Guillet (Hesion)
 Plus de 50 membres EDC activement engagés dans le réseau « AGIR avec les EDC » et plus 150 prêts à y participer.

[1] Le comité exécutif de  février 2018 a agréé 4 projets dont 3 en prolongement de projets déjà soutenus (financement pluriannuels).

Projets soutenus en 2017 (accords de subvention)
196 000 € ont été engagés (138 000 € en 2016, 148 000 € en 2015 et 88 000 € en 2014)
Les dossiers soumis à la fondation sont analysés par un comité d’instruction composé de professionnels membres bénévoles des EDC puis soumis au vote du comité exécutif qui se réunit trois fois par an.
– VoisinMalin (amorçage de nouvelles équipes qui créent du lien social dans des quartiers difficiles – IDF et Marseille) : 20 000 € (+ engagement sous conditions de 15 000 € et 10 000 € en année 2 et 3)
Entreprendre pour Apprendre (développement de mini entreprises en missions locales et en écoles de formation professionnelle) : 20 000 €
– ICAM – école de production Lille (modernisation d’équipements techniques et pédagogiques de métallerie) : 20 000 €
– Les EDC – Assises nationales de Lille et Strasbourg      (promotion de la pensée sociale chrétienne et développement des bonnes pratiques économiques et sociales en entreprise et dans la société) : 28 000 €
– Institut Télémaque (parrainer 20 jeunes issus des quartiers prioritaires de la ville et conditionner cette aide à l’engagement de bénévoles du réseau « AGIR avec les EDC ») : 13 500 €
– Metal Insertion Nord Pas de Calais (extension outil de production pour augmenter les capacités d’insertion) : 20 000 €.
– ADIE Marseille (développement de l’action Créajeunes) : 10 000 €.
– Villages à vivre (Tutorat de jeunes par des seniors dans des logements partagés) : 35 000 €.
– Le Prado Lyon (amorçage école de formation qualifiante aux métiers en tension du bâtiment de 24 personnes par an en décrochage socio-éducatif) : 20 000 €.
– Prix Philibert VRAU 2017 (mission sociale de la fondation pour la promotion des entrepreneurs et de la pensée sociale chrétienne dans la société) : 9 500 €

Les Prix Philibert Vrau et prix de la pensée sociale chrétienne
Le prix Philibert Vrau est une mission sociale de la fondation et a été créé en 2014 pour promouvoir dans la société la pensée sociale chrétienne et les entrepreneurs engagés dans une économie de marché et au service de l’homme, car ces dirigeants sont inspirants, beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense, et qu’il est fondamental de les encourager et de les faire connaitre.

Le prix Philibert Vrau 2017 a été remis à Hervé Baulme, dirigeant d’ECODAIR, entreprise adaptée aux handicapés psychiques, agissant dans reconditionnement de matériel informatique.

Pour la première fois, deux prix « Pensée Sociale Chrétienne » ont également été décernés à deux entrepreneurs au service de la participation et de la subsidiarité dans leur entreprise : Bertrand Caille (CAILLE SA) et Pierre Guillet (HESION).
La notoriété du prix augmente peu à peu dans le mouvement, et les lauréats, ainsi que ceux qui ont été proposés mais non distingués sont maintenant demandés comme témoins dans les assises, ce qui correspond à l’objectif de la diffusion d’expériences positives dans le mouvement.

Le réseau « AGIR avec les EDC »
Parce que les EDC sont forts de près de 3500 membres entrepreneurs et dirigeants, la fondation a créé le réseau « AGIR avec les EDC » pour permettre au mouvement de déployer deux modes d’action complémentaires :
L’argent : soutien financier aux porteurs de projets, via sa fondation.
Le temps : Les membres des EDC peuvent mettre leurs compétences au service des acteurs travaillant à l’accès des jeunes à la vie active.Ainsi, après une expérimentation de 15 mois par la fondation des EDC, le réseau « AGIR avec les EDC » est maintenant directement opéré par le mouvement des EDC. Il est en plein développement avec plus de 50 membres EDC activement engagés et plus de 150 prêts à y participer, individuellement et parfois en équipe.

Il s’agit là de favoriser l’engagement personnel du dirigeant à l’extérieur de son entreprise à travers le parrainage d’un jeune. Cette expérience est proposée comme déclencheur de son implication au service de la société, pour le bienfait de tous, y compris de sa propre entreprise (fécondité réciproque de la rencontre personnelle). Chacun peut ainsi augmenter son levier de croissance dans l’exercice de la pensée sociale chrétienne, partager son expérience et enrichir fraternellement celle du réseau « Agir avec les EDC ».

La fondation peut continuer à accompagner le réseau de plusieurs manières :
– En finançant le développement de projets des organismes engagés pour l’accès des jeunes à la vie active dans les lieux où des membres ou équipes EDC pourraient s’engager bénévolement à leur service.
– En veillant au bon développement du réseau au titre de l’une de ses priorités qui est la promotion de la pensée sociale chrétienne et le développement des bonnes pratiques économiques et sociales en entreprise et dans la société.

Ressources et charges de la fondation
L’année 2017 a été marquée par une forte hausse des dons à 283 459 € (+37%)  confirmant ainsi une hausse tendancielle : 206 452 €,  106 315 €, et 95 865 € les trois années précédentes. Depuis sa création, ce sont plus de 950 000 euros qui ont été apportés à la fondation par 110 donateurs distincts.
Mais ces dons sont effectués par significativement moins de donateurs qu’en 2016 : leur nombre revient au niveau de l’année 2015 : 39 donateurs contre 53, 38 et 43 les trois années précédentes, soit autour de 1% des membres des EDC.
Ces résultats s’expliquent par la présence plus régulière de très grands donateurs depuis 2016, ainsi que par la réception de deux significatives donations temporaires d’usufruit, pluriannuelles.
La valeur des dons est très diverse :  45% sont supérieurs à 1 000 euros. La quasi-totalité des dons est le fait de membres EDC, à titre personnel.
La fondation est heureuse de compter une base solide mais étroite de donateurs EDC fidèles et réguliers qui lui permettent d’exercer ses missions. Mais elle a conscience que sa raison d’être devrait être légitimée par une base de donateurs plus large et régulière, quel que soit le montant des dons effectués.

Les charges de gestion et administration se sont montées à 24 415, € (8,6% des dons nets reçus), dont :
– 12 089 € de charges d’appel à la générosité (4,2 % des dons reçus)
– 12 326 € de redevance contractuelle à la fondation Notre Dame, notre fondation abritante.
Les données financières présentées font l’objet d’un bilan certifié qui est consultable sur demande.

Gouvernance
La fondation des EDC est une fondation abritée par la Fondation Notre Dame reconnue d’utilité publique. Elle fonctionne grâce à une équipe entièrement bénévole avec un comité d’instruction des dossiers, un comité exécutif de huit membres présidé par le président des EDC, un comité de parrainage et une déléguée générale.
Cette organisation permet de limiter les charges de la fondation à moins de 9% des dons reçus.

Et demain ?
La fondation doit continuer à être une source d’inspiration et de soutien à « l’agir dans la société » du mouvement. Pour cela, elle doit s’attacher à être en mesure et donner envie aux membres des EDC de :
– Rechercher et (faire) déposer des projets à financer, dans le champ des priorités de la fondation.
– Consulter la fondation en cas de souhait de créer son propre fond de dotation ou fondation.
– Rejoindre le réseau AGIR avec les EDC, personnellement ou en équipe.
– Soutenir financièrement la fondation, en mettant en avant quelques faits et enjeux :
1. La valeur des dons est très diverse, de 50 euros à plus de 100 000 euros : tous les dons sont utiles. 3% des membres ont fait un don : nous avons un grand potentiel ensemble !
 2. Un don fait par une entreprise bénéficie d’une réduction d’impôt égale à 60% de celui-ci. Délicat quand l’entreprise a de nombreux actionnaires ou quand la situation est précaire, mais c’aussi une bonne idée « RSE ».
3. Un défi : le remplacement de l’ISF par l’IFI est une grande source d’inquiétude pour les fondations, dont la nôtre. Question : nos dons sont-ils seulement corrélés aux dispositifs fiscaux ?

« Le principe de gratuité et la logique du don, comme expression de la fraternité,
peuvent et doivent trouver leur place à l’intérieur de l’activité économique normale. »
Benoit XVI – Caritas in veritate §36

Hervé Baulme, Prix Philibert Vrau 2017

Hervé Baulme, Prix Philibert Vrau 2017

Le prix Philibert Vrau 2017 a été remis à Hervé Baulme, dirigeant d’ECODAIR

Pour la quatrième année consécutive, la Fondation a remis son prix Philibert Vrau à un entrepreneur engagé dans une économie de marché et au service de l’homme : Hervé Baulme, dirigeant d’ECODAIR, entreprise adaptée aux handicapés psychiques, agissant dans reconditionnement de matériel informatique.

Pour la première fois, deux prix « Pensée Sociale Chrétienne » ont également été décernés à deux entrepreneurs au service de la participation et de la subsidiarité dans leur entreprise : Bertrand Caille (CAILLE SA) et Pierre Guillet (HESION)

Après Sylvain Mas et ses associés d’Handynamic (prix 2014), Olivier Baud PDG d’Energy Pool (2015), et Eric Boël PDG des tissages de Charlieu, c’est devant près de 140 invités réunis le 5 décembre 2017 à l’espace Hamelin à Paris, que le prix a été remis à Hervé Baulme pour son engagement au service d’une économie plus humaine.

« C’est un immense honneur que de recevoir cette récompense. Plus encore que le prix lui-même, le fait d’avoir été proposé par mes pairs, des personnes que j’estime énormément et d’une intégrité remarquable, me touche profondément.  Il y a tellement de moments où il faut se battre pour garder la tête hors de l’eau que l’on ne saisit pas forcément si notre action va dans le bon sens. Recevoir ce type de récompense nous incite à persévérer ».

Depuis 2005, Hervé Baulme dirige ECODAIR présente sur 3 sites en France (Aubervilliers, Paris et Marseille) et qui emploie 95 salariés dont 64 personnes en souffrance psychique et 7 salariés en insertion.
Sa mission : reconditionner du matériel informatique pour lui donner une seconde vie sur le marché et accompagner les salariés d’ECODAIR handicapés ou en insertion professionnelle.
Et ça marche ! Avec plus de 20 000 ordinateurs remis à neuf par an, ECODAIR réalise un chiffre d’affaire de plus de 3 millions d’euros…
Cette mission d’entrepreneur social et solidaire, Hervé Baulme l’a découverte sur un chemin de Saint Jacques de Compostelle… Simplement en lisant un tract et avec le coup de pouce de PhiTrust, spécialiste de l’investissement responsable.

«  Après avoir créé et vendu ma société SUMMIT, société spécialisée dans les services informatiques pour la finance, je souhaitais retrouver une activité entrepreneuriale avec le besoin sans doute plus vif de donner du sens. Mon engagement au sein d’ECODAIR est un combat de chaque jour pour assurer une productivité adaptée aux capacités des personnes fragiles que nous accompagnons et développer ECODAIR pour faire croître les emplois » souligne Hervé Baulme « C’est une deuxième vie d’entrepreneur, un véritable défi social et une grande joie de chrétien ! »

Lisez ici l’article que lui a consacré le quotidien La Croix.
Ecoutez  ici l’entretien d’Hervé Baulme dans l’émission Libre Entreprise de RCF

Le prix Philibert Vrau est remis en partenariat avec

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Le prix Philibert Vrau récompense chaque année un entrepreneur ou un dirigeant répondant aux cinq critères suivants :
1. Un acteur du monde de l’entreprise, dans l’économie de marché.
2. Récompensé à titre personnel pour son action globale ou un projet montrant qu’il est possible et bon d’humaniser l’entreprise.
3. Son action vise à la pérennité de l’entreprise et/ou de ses acteurs ou territoires.
4. Le lauréat est chrétien ou agit en accord avec la pensée sociale chrétienne.
5. Il n’est pas nécessairement membre des EDC.

prix Philibert Vrau

Qui est Philibert Vrau ?
« Sans lui, et son beau-frère Camille Féron-Vrau, Lille n’aurait pas son visage actuel », résume le P. Bruno Cazin, recteur délégué de l’Université catholique de Lille et président du comité Philibert-Vrau, qui milite pour la cause en béatification de Philibert Vrau (1829-1905). Converti à 24 ans, ce fils d’industriel du textile décide très vite de consacrer une très large part des revenus de l’entreprise héritée de son père – et connue à travers toute l’Europe pour le célèbre fil « Au Chinois » – au développement d’œuvres catholiques.
Convaincu de la nécessité de la présence de l’Église dans les milieux populaires, il finance la construction d’églises, d’écoles et de patronages dans les quartiers ouvriers. Soucieux de l’engagement des chrétiens dans la société, il multiplie les cercles catholiques rassemblant laïcs de toutes classes pour réfléchir aux questions sociales, crée des congrès catholiques, fonde l’Université catholique de Lille, promeut la presse catholique (1) et les conférences Saint-Vincent-de-Paul, sillonnant la région en train, petite ville par petite ville. À cela s’ajoute son action dans son usine même : suppression du travail de nuit des femmes, journée de dix heures, repos dominical, logements ouvriers, caisses de chômage et de retraite…
À sa mort, en 1905, Lille est, avec Lyon et Paris, l’une des capitales religieuses de la France, et dès 1912 s’ouvre son procès en béatification, commun avec celui de Camille, mort en 1908. Bien avancé dans l’entre-deux guerres, le procès est arrêté par la Seconde Guerre mondiale, puis mis en sommeil en 1950 par le cardinal Achille Liénart sous l’influence de l’Action catholique qui reproche à ce patron chrétien son caractère « paternaliste ».
« Aujourd’hui, les temps ont changé : nous ne sommes plus dans la dynamique de la lutte des classes et le paternalisme n’est pas le danger qui nous guette », relève Bruno Cazin, qui retient de Philibert Vrau « l’homme profondément croyant, qui puisait sa force dans l’eucharistie et l’adoration, s’est donné à la cause de l’Église et de l’évolution de la région, facilitant l’inscription sociale des chrétiens, avec la vision qu’il fallait éduquer les jeunes dans une perspective chrétienne, depuis les écoles populaires jusqu’à l’université ».
Nicolas Senèze (La Croix)
(1) En 1900, son neveu Paul Féron-Vrau rachètera aux assomptionnistes la Maison de la Bonne Presse, permettant, malgré l’expulsion des religieux, sa pérennité et notamment celle de La Croix.

La lettre de la fondation – novembre 2017

La lettre de la fondation – novembre 2017

 

Pour lire ou télécharger notre lettre de novembre 2017 : cliquez ici

Mozaïk RH déploie ses ailes à Toulouse

Mozaïk RH déploie ses ailes à Toulouse

Après l’Île-de-France, Lyon, Nantes et Roubaix, c’est à Toulouse que le cabinet de recrutement Mozaïk RH s’est installé. Sa mission : jouer un rôle d’intermédiaire de confiance entre les entreprises et les diplômés issus de la diversité.

Depuis sa création en 2007, le cabinet de recrutement et de conseil Mozaïk RH, spécialisé dans la promotion de la diversité, n’en finit pas d’essaimer sur l’hexagone. Cinq régions sont déjà couvertes par l’association qui permet chaque année à 600 candidats provenant de territoires difficiles de signer un contrat dans une entreprise à la hauteur de leurs compétences. « Avec l’antenne de Toulouse qui s’est ouverte au mois de mars, notre ambition est toujours la même : faire émerger les leaders de demain », indique Nicolas Macabeo, responsable du développement territorial de Mozaïk RH. « La diversité de la France doit être représentée dans les entreprises et ce à tous les niveaux : c’est un enjeu de performance économique pour les entreprises autant que de justice sociale pour le territoire. »

Toulouse : un territoire à fort potentiel

Une aventure en forme de success story pour le cabinet qui défend un modèle vertueux socialement et économiquement. La Fondation des EDC ne s’y est pas trompé en accordant une subvention de 25 000€ à l’antenne Mozaïk RH Toulouse.

« L’Occitanie est la 2e région française la plus dynamique et la plus créatrice d’emploi. Paradoxalement, un recrutement sur trois est jugé difficile par les recruteurs, et on compte dans les quartiers prioritaires 2,7 fois plus de chômage et 2 fois plus de risque de ne pas être embauché à diplôme égal ! »

L’antenne Mozaïk RH-Occitanie entend agir aux côtés des entreprises de toutes tailles pour les aider à détecter les talents dont elles ont besoin pour innover et se développer

Dans les locaux installés au cœur de la ville rose, un responsable d’antenne noue les partenariats avec les entreprises, les institutions et les réseaux locaux de la région. Une chargée de projet évalue les candidats et anime l’écosystème de partenaires.

« Le cabinet devrait permettre de placer 200 talents diplômés à des postes de techniciens et cadres en entreprise sur les trois premières années ». Rendez-vous dans deux ans pour évaluer si l’antenne a réussi à pérenniser son modèle régional.

Fanny Bijaoui – Article publié dans Dirigeants Chrétiens N° 86



Dans le cadre du réseau AGIR avec les EDC créé début 2016, plus de 30 membres des EDC se sont engagés bénévolement auprès de jeunes suivis par Mozaïk RH, soit pour des entretiens conseil, soit comme parrains. 



Collaboration avec 250 entreprises
Plus de 11 000 entretiens avec des candidats
4 000 recrutements de jeunes diplômés
40 salariés
150 bénévoles
10 800€ : c’est, selon une étude réalisée par McKinsey et mise à jour par Accenture en 2016, le gain économique pour la collectivité par candidat placé par Mozaïk RH

 

A Lens, des jeunes qui voient un but à leur apprentissage

A Lens, des jeunes qui voient un but à leur apprentissage

L’Ecole de Production Automobile de Lens (E.P.A.L.) permet à des jeunes adolescents décrocheurs d’apprendre les métiers de la maintenance automobile en étant au contact direct des clients. Un projet pédagogique soutenu par la Fondation des EDC.

 Il en a fallu du temps avant que l’Ecole de Production Automobile de Lens (E.P.A.L.) ouvre ses portes. Trois ans durant lequel Marc Saint Olive, ancien banquier co-fondateur du réseau entreprendre et Pierre Delannoy se sont démenés pour créer cette structure inédite et convaincre le rectorat de la qualité de ce projet. Le défi ? Accompagner des adolescents sortis du système scolaire aux métiers de la maintenance automobile via une formation qualifiante en deux ans (CAP).

Un lieu unique d’apprentissage

Un rêve devenu réalité au mois de mars dernier puisque huit adolescents ont intégré le CFA Automobile d’Arras. « Ces jeunes ne sont pas employables en l’état, de par leur parcours scolaire et social difficile, souligne Pierre Delannoy, le directeur de l’E.P.A.L. En associant activité professionnelle et enseignement théorique dans un même lieu, nous boostons la motivation des élèves qui voient un but à leur apprentissage. Pour l’instant, ils s’entraînent sur des voitures fournies par nos donateurs. Il y a une réelle cohésion dans le groupe et chacun comprend que l’enjeu du projet est collectif. »

Inspiration chrétienne

Si l’école n’est pas stricto sensu catholique, son inspiration est clairement portée par la foi puisque le conseil d’administration compte un prêtre, un vicaire général et un membre des Petites Sœurs de l’Ouvrier. Ce projet pédagogique a d’ailleurs touché au cœur la Fondation des EDC qui a octroyé à l’E.P.A.L. une subvention de 30 000 €. Une aide accueillie avec gratitude par l’équipe opérationnelle qui compte deux salariés et six bénévoles. L’occasion pour le Directeur de rappeler l’importance des dons octroyés par les entreprises, via la taxe d’apprentissage, qui assurent la pérennité de l’établissement.

Le prochain défi ? Le démarrage de la production et l’emménagement en janvier 2018 dans l’ancienne gendarmerie de Lens rachetée par Norauto et louée par l’E.P.A.L. à un prix solidaire. « Notre école accueillera alors huit jeunes de plus et les deux promotions travailleront sur les véhicules de vrais clients. Cela changera complètement la donne puisque ce n’est pas une note qui sanctionnera leur travail, mais la satisfaction des clients. Il n’y a rien de plus valorisant. »

Fanny Bijaoui – Article publié dans Dirigeants Chrétiens N°85 


L’Ecole de Production Automobile de Lens

450 000 € de fonds privés
100 000 € de fonds publics
16 jeunes accompagnés par an
8 jeunes de plus chaque année
Les Ecoles de Production sont des établissements privés d’enseignement technique qui forment des jeunes de 14 à 18 ans et préparent aux diplômes de l’Education Nationale (CAP, Bac Pro) ou à des certifications et titres. Leur principale spécificité est de former en mettant le jeune en situation réelle de production pendant les 2/3 du temps de formation au sein d’une « école-entreprise », en groupe de 5 à 12 jeunes et avec un accompagnement personnalisé

Le Simone : un café culturel catholique et espace de co-working

Le Simone : un café culturel catholique et espace de co-working

Installé au cœur de Lyon depuis le printemps 2016, le café Simone a pignon sur rue. Sur la vitrine de cet endroit convivial et branché, on peut lire « café culturel catholique ». Pourquoi le Simone ?« Nous avons choisi ce nom en référence à Simone Weil, figure universelle de la pensée engagée dans l’action », affirme son fondateur.

 On peut y venir prendre un café, mais aussi découvrir une expo ou y travailler. « On a voulu revenir aux origines du co-working, né aux Etats-Unis il y a 20 ans. On a peaufiné le concept initial en séparant bien l’espace café de l’espace co-working. » Plus d’une vingtaine de jeunes travailleurs indépendants sont déjà inscrits et accueillis.

Marie, une jeune réalisatrice vidéo, est l’une d’entre eux. Elle a fait du Simone son lieu de travail depuis l’ouverture : « le fait d’arriver au Simone m’a permis de me lancer en m’associant » affirme-t-elle. Un lieu de travail dédié, un tarif intéressant l’ont aidée à sauter le pas. L’aspect convivial et le design pro du lieu ont achevé de la convaincre. Et s’il est abrité par une association catholique, le co-working est ouvert à tous. « Ce n’est pas un mini ghetto catho, les gens viennent pour des raisons objectives : la localisation, une place centrale, le prix et la qualité du lieu » explique Paul Colrat.

Ses fondateurs ont conçu le Simone comme un laboratoire, « un lieu où l’on réfléchit et l’on met en pratique la pensée sociale chrétienne » : on rend service à des jeunes entrepreneurs qui développent ou créent leur activité avec tout un système de formation et d’accompagnement. « Ce qui change dans cet espace de co-working c’est qu’il y a toute une formation intellectuelle à la doctrine sociale et une dimension d’accompagnement bénévole par des entrepreneurs ou des cadres déjà en place, dont certains sont membres des EDC. »

Et « l’’accompagnement par le « comité des cadres et entrepreneurs du Simone » (CCES) dont l’objectif est de « construire un réseau de cadres et dirigeants chrétiens, basé sur l’entraide et la bienveillance », qu’en pense Marie, la réalisatrice ? « C’est nouveau, ça se met en place, explique-t-elle. Il y a déjà eu une première formation et il y en aura d’autres. On peut contacter le CCES via leur site ou lors de la rencontre mensuelle au café. C’est très utile quand on débute », sûrement après aussi : elle pense les contacter pour démêler « des questions juridiques ». 

Pour Paul Colrat, le fondateur, « Il faut que les chrétiens fassent entendre leur différence notamment dans l’entreprise. J’aimerais que le Simone soit un des lieux dans lequel le dirigeant chrétien peut se former ou, à l’inverse, transmettre son savoir-faire. » Il semble que le défi soit relevé !


L’association Alternatives catholiques, fondée en 2011 par Paul Colrat, jeune agrégé de philosophie, s’est donné pour but de comprendre et faire comprendre la doctrine sociale de l’Eglise. Elle dispense des formations en lien avec l’actualité en s’appuyant sur les grands principes de la pensée sociale chrétienne et leurs mises en situations concrètes. La première réalisation de l’association : le café Simone en plein centre de Lyon, à côté de la Catho, un espace d’échanges et de débats qui jouxte un espace de co-working.

 Article publié dans Dirigeants Chrétiens N° 80

VoisinMalin, une entreprise sociale innovante 

VoisinMalin, une entreprise sociale innovante 

Implantée dans les quartiers populaires d’Île-de-France et à Lille-Sud, l’entreprise sociale VoisinMalin salarie des habitants, les « voisins », pour aller au contact d’autres habitants afin de recréer du lien et de les inciter à mieux connaître leurs droits et les services de proximité.

« J’ai pensé que pour répondre au besoin de liaison entre les institutions et les habitants des quartiers populaires, il fallait utiliser les compétences des habitants eux-mêmes », explique Anne Charpy, dirigeante de VoisinMalin. Elle constate en effet que « l’approche institutionnelle ou associative classique ne permet pas de révéler l’ensemble de ces personnes ». Elle décide alors de créer VoisinMalin qui naît en 2010.

Les « Voisins » sont salariés et formés pour aller au contact de l’ensemble des habitants de leur quartier. Ils interviennent « dans le cadre de missions précises conventionnées et rémunérées par les commanditaires », entreprises (Veolia, Engie, La Poste, Vinci, Erdf), bailleurs sociaux (Emmaüs habitat…), organismes publics (région IDF…) ou collectivités locales. En faisant du porte à porte, les Voisins instaurent un dialogue et apportent leur aide sur des sujets très concrets de la vie quotidienne tels que les transports, l’accès aux droits, la santé, l’éducation, la consommation responsable ou l’habitat et le cadre de vie. VoisinMalin s’adresse particulièrement aux personnes fragiles ou isolées qui accèdent peu aux services du quartier ou aux droits auxquels ils sont éligibles. Si l’entreprise permet de rompre l’isolement elle fait aussi monter en compétences les voisins et les managers qui les encadrent.

La Fondation des EDC a apporté son soutien à VoisinMalin dans son projet d’étendre son action à Marseille, Villeurbanne et Clichy-sous-Bois : un fort ancrage territorial et un modèle économique pérenne puisque chaque site prévoit à terme de s’autofinancer à 80 %. Ce projet, qui contribue au développement de l’emploi et de l’employabilité des habitants des quartiers populaires, s’adresse aussi aux jeunes. Si les profils des voisins malins sont très divers, un tiers sont en effet âgés de moins de 35 ans. En contribuant à l’embauche de 6 à 9 managers jeunes diplômés avec une première expérience en quartiers populaires, la Fondation poursuit son engagement dans l’accès à l’emploi des jeunes.


Voisin Malin en chiffres

L’équipe compte 70 Voisins Malins encadrés par 7 managers
Ils agissent dans 12 villes dans l’Essonne, en Seine-Saint-Denis, dans le Val d’Oise, à Paris, à Lille et à Villeurbanne.
Le plus jeune Voisin a 18 ans et le plus âgé 72 ans.
En moyenne, 8 portes sur 10 s’ouvrent lors de l’intervention des Voisins Malins.
VoisinMalin a accompagné une trentaine d’acteurs des quartiers populaires, ces partenariats ont donné lieu à 33 missions à destination des habitants.
(Chiffres 2016)

Article publié dans Dirigeants Chrétiens N° 84

« Bien dans mon corps, bien dans ma tête » à l’école de la 2ème chance du grand Lille

« Bien dans mon corps, bien dans ma tête » à l’école de la 2ème chance du grand Lille

L’E2C Grand Lille est l’une des 46 écoles de la deuxième chance qui forme de jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification professionnelle et qui ont une envie farouche de s’en sortir. Sa mission : préparer de futurs collaborateurs aux besoins des entreprises en développant une pédagogie innovante et un suivi personnalisé. Une méthode qui fonctionne puisqu’en 2016, 68% des jeunes avaient trouvé un emploi ou une formation qualifiante à la sortie.

C’est en région Nord Pas de Calais que la jeunesse est la plus nombreuse, c’est aussi dans cette région qu’elle est le plus touchée par le chômage, la plus sensible à l’exclusion et la moins bien instruite. L’E2C Grand Lille se veut un tremplin pour une insertion professionnelle et sociale pour les jeunes en rupture avec le système traditionnel. « Mais, précise Yoann Mascart, responsable communication, la première condition pour être accepté, c’est la motivation ! ».

Au-delà des apprentissages de savoirs de base, des règles de conduite sociales, l’E2C Grand Lille a souhaité aller plus loin en sensibilisant les jeunes non qualifiés à l’importance de leur apparence physique lors de leur recherche d’emploi. Ainsi est né le projet « Bien dans mon corps, bien dans ma tête » qui a pour objectif de développer la confiance en soi grâce à des ateliers fondés sur le jeu et la participation. Ces ateliers s’inscrivent ponctuellement dans le cadre du programme de formation. Les séances sensibilisent les participants à l’importance de leur présentation pour leur entrée dans la vie active, pour leurs entretiens d’embauche : « Moi » : quelle image je renvoie, comment la travailler ? « Mon corps » : l’hygiène, la morphologie et la colorimétrie ; « mon image » : le dress-code de l’entreprise, la personnalité vestimentaire… Et les participants, qu’en pensent-ils ? « J’ai apprécié les conseils de l’intervenante et l’aspect pratique de l’atelier, (…). Ces ateliers m’ont permis d’avoir une meilleure estime de moi », affirme une jeune femme récemment embauchée en contrat de professionnalisation. Une autre explique que l’atelier l’a aidée « à être bien dans ma peau et à prendre soin de moi ».

Ce projet, qui a reçu un soutien de la Fondation des EDC par un don de 4000 euros, s’étale sur un an et accueille une douzaine de jeunes tous les mois. Le projet de l’E2C Grand Lille : « pérenniser cet atelier pour accompagner les premiers pas de jeunes motivés vers l’emploi », conclut Yoann Mascart.

Article publié dans Dirigeants Chrétiens N° 83

Le Chênelet, entreprise apprenante

Le Chênelet, entreprise apprenante

Apprendre à apprendre, tel est le leitmotiv de Anne Gaëlle Charvet, présidente de l’association Le Chênelet depuis 2014. Créée il y a 35 ans par François Marty, cette structure accueille des personnes éloignées de l’emploi pour une insertion plus facile dans le monde du travail.

« Nous formons des personnes pour les insérer dans les entreprises » telle est la première mission que nous explique Anne Gaëlle Charvet. « Les personnes que nous accueillons en insertion sont d’horizons multiples : des « très » jeunes, non diplômées, ou ayant décroché de l’emploi et qui n’arrivent pas à remettre le pied à l’étrier. Ces personnes, éloignées du monde du travail, n’ont pas les prérequis nécessaires pour les comportements fondamentaux en entreprise : arriver à l’heure, respecter une hiérarchie…. les mêmes problématiques qu’en entreprise. Nous leur apprenons les basiques, les règles, la sécurité. Les capacités techniques viennent après. »

Le Chênelet compte 208 personnes salariées dont plus d’une centaine de postes en insertion avec un fort turn-over lié à la nature du contrat d’insertion d’une durée maximale de deux ans. Si le Chênelet a une mission d’intérêt public, la sélection obéit à un seul critère : « Il faut que les gens soient motivés, qu’ils aient envie d’attraper cette opportunité ! » commente Anne Gaëlle. Tremplin pour l’emploi certes, mais ce n’est pas l’équipe technique qui peut tout faire à leur place. Pour un taux de retour dynamique à l’emploi de 50 à 60 %. « Vu le contexte local de Calais c’est une belle performance » assure la présidente. Les permanents de la structure viennent également de tous les horizons avec une envie commune de vivre une aventure humaine forte. Ils sont là par choix, et c’est une véritable communauté qui avance ensemble.

« Notre spécificité est notre structure mixte avec un chantier et une entreprise d’insertion » poursuit Anne Gaëlle. L’activité est organisée en trois secteurs : la filière bois, l’éco-construction et l’agro-alimentaire. La filière bois comporte une exploitation forestière, une scierie et un atelier de transformation qui fabrique des palettes hors standard. « Nous nous plaçons avec ce produit sur une niche pour des entreprises spécialisées pour lesquelles nous devons être réactif » précise la présidente en ajoutant que les clients peuvent être livrés en 24 heures.

L’éco-construction, activité lancée il y a 15 ans, place l’association comme un constructeur. « Notre souci est d’utiliser les matériaux locaux pour créer une dynamique, avec l’envie permanente de laisser la part belle à la main d’œuvre. Nous voulons construire des logements abordables, aux charges peu élevées pour permettre notamment à la population que nous aidons à pouvoir aussi se loger avec leurs moyens. » Le Chênelet construit ce type de logement sociaux dans cinq régions françaises.

La troisième filière, l’agro-alimentaire, emploie une trentaine de personnes pour une activité de maraichage et de conserverie artisanale qui a produit par exemple 55 000 litres de jus de pomme en 2015. « Nous avons construit une certaine réputation avec notre cuisinier professionnel qui nous fait des produits sympas  » commente Anne Gaëlle Charvet. Le soutien de la Fondation des EDC a permis à Chênelet de s’équiper d’outils performants pour cet atelier de conserverie, de « donner un cadre correct pour faire travailler les personnes dans de bonnes conditions. » Dans un contexte de mutation des financements publics et du désengagement progressif des collectivités sur l’insertion, ce type de soutien est nécessaire pour leur autonomie.


Qui est François Marty, fondateur du Chênelet ?
Figure fondatrice du groupe d’insertion Le Chênelet, François Marty a été membre de l’équipe EDC de Boulogne-sur-Mer jusqu’en 2013. Lauréat du prix Ashoka en 2008, du prix Rethnik CCI Paris en 2009, du prix spécial jury RSE Région Nord-Pas de Calais en 2009 et du prix coup de cœur des maires de France en 2010, il a également été chef de cabinet du ministre Guy Hascouët au Secrétariat d’Etat à l’économie solidaire. Avec un franc-parler appréciable, il parle de son modèle économique, de son combat autour des logements sociaux et donne une vision personnelle de l’économie positive et de l’entrepreneuriat social. 

Article publié dans Dirigeants Chrétiens N° 79

rapport d’activité 2016

rapport d’activité 2016

La fondation des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens est une fondation abritée par la fondation Notre-Dame. Les données financières présentées ci-dessous font l’objet d’un bilan certifié qui est consultable sur demande.

Dons
L’année 2016 a été marquée par une hausse importante du nombre de donateurs (53 donateurs – soit 30% de la totalité des donateurs des 6 exercices de la fondation – contre 38 et 43 les deux années précédentes), ainsi que des dons reçus (206 452 € – également 30 % de la totalité des dons reçus en 6 exercices –  contre 106 315 € et 95 865 € les deux années précédentes).
Pour la première fois, nous avons également bénéficié d’une donation temporaire d’usufruit (immobilier) pour les 3 ans à venir.

Charges
Les charges de gestion et administration se sont montées à 26 826,76 € (13% des dons reçus), dont :
10 129 € (5% des dons reçus) de redevance à la fondation Notre Dame.
8 775 € de gestion d’une donation temporaire d’usufruit (4,5% du montant des dons reçus) alors que les recettes correspondantes ne seront effectives qu’à partir de 2017.

 Projets financés en 2016 (accords de subvention) : 138 000 € (148 000 € en 2015 et 88 000 € en 2014)
AFEP école de production – Création section textiles techniques et médicaux : 20 000 €
Association Catholique de Bordeaux – Plan d’action Entreprise et Education  : 11 000 €
Ecole 2è chance – déploiement Lille : 4 000 €
MOZAIK RH – création antenne Toulouse : 25 000 €
EPAL Lens – création école de production secteur automobile : 30 000 €
EDC – Assises nationales de Lille  : 36 000 €
Prix Philibert VRAU 2016 : 12 000 €

 

       

 

Répartition entre les causes soutenues :
40% à l’acquisition d’un savoir-faire professionnalisant et d’un diplôme pour de jeunes décrocheurs.
35% à la promotion de la pensée sociale chrétienne et au développement des bonnes pratiques économiques et sociales en entreprise et dans la société
18% à l’accès à l’emploi de jeunes diplômés issus « des quartiers ».
8% à la sensibilisation de lycéens à l’entreprise

Objectifs : être mieux identifiés par les porteurs de projet de manière à être sollicités encore plus facilement par notre cœur de cible.
Externe : être plus présents aux autres financeurs (co financement), à l’identification et la prise de contact avec les porteurs de projet. Mieux suivre les porteurs de projets déjà financés. La labellisation de porteurs de projets par le « réseau première chance » sera aussi un moyens efficace.
Interne : mobiliser les régions, les équipes pour qu’elles identifient des projets à financer.

AGIR avec les EDC : le réseau première chance des EDC


Il est maintenant clairement énoncé que la fondation des EDC est particulière parce qu’elle est la fondation d’un mouvement, et non d’une famille ou d’une cause.

Or si les EDC nous rassemblent autour du ressourcement et de la conversion personnelle, cette dynamique nous appelle ensuite à témoigner et à agir personnellement dans nos entreprises et dans la société, suivant la pensée sociale chrétienne.

Parce que les EDC sont forts de plus de 3000 membres entrepreneurs et dirigeants, ce mouvement peut déployer deux modes d’action complémentaires :
L’argent : soutien financier aux porteurs de projets, via sa fondation.
Le temps : Les membres des EDC peuvent mettre leurs compétences au service des acteurs travaillant à l’accès des jeunes à l’emploi.

Le réseau première chance des EDC a donc été créé début 2016, sous l’impulsion de la fondation, pour permettre à ses membres de donner du temps à des associations engagées pour l’accès des jeunes à la vie active.
Janvier 2016 : première expérimentation avec Mozaïk RH : 22 volontaires EDC mènent des « Entretiens conseils bienveillants » avec des jeunes bac + 3 à bac +5 issus de la diversité et en recherche d’emploi
Décembre 2016 : 70 EDC se sont déclarés prêts à recevoir des demandes de bénévolat de la part du réseau.
Mars 2017 : extension et diversification des propositions : 5 associations proposent des engagements bénévoles sur tout le territoire français.
Mars 2017 : afin de mieux organiser et promouvoir cette action qui devient « structurante » dans la vie du mouvement, les EDC décident de créer la commission « Agir avec les EDC », dont la première priorité sera de développer et animer le réseau première chance. Le réseau a donc vocation à sortir du périmètre d’action de la fondation, qui continuera cependant à le soutenir en participant à la commission et qui pourrait aussi soutenir financièrement son développement si nécessaire.

Prix Philibert Vrau
Le prix Philibert Vrau 2016 a été remis à Eric Boël, PDG des Tissages de Charlieu à l’espace Hamelin le 23 novembre 2016 devant une centaine de participants, membres du mouvement, porteurs de projets, fondations amies, donateurs de la fondation, jeunes professionnels ou accompagnés.

10 propositions de lauréat avaient été faites par les équipes et régions EDC, et nous travaillons à améliorer ces remontées en modifiant les modalités d’appel. Des pistes d’évolution du déroulement sont également à l’étude pour l’édition 2017.

La notoriété du prix augmente peu à peu dans le mouvement, et les lauréats, ainsi que ceux qui ont été proposés mais non retenus sont maintenant demandés comme témoins dans les assises, ce qui correspond à l’objectif de la diffusion d’expériences positives dans le mouvement. Le lauréat a également été demandé pour intervention par des financeurs présents lors de la remise du prix.

La Croix, partenaire d’origine du prix a renouvelé son soutien, tout comme RCF qui nous a rejoint en 2016 ; cela accroit la médiatisation du prix dans l’écosystème confessionnel, des progrès restant à accomplir dans et hors cet univers.